Les terres cuites parfois simples parfois richement décorées sont une illustration des traditions et de la vie en Afrique.

Les terres cuites parfois simples parfois richement décorées sont une illustration des traditions et de la vie en Afrique.
Art africain
 
Les terres cuites en Afrique illustrent la vie africaine
 
masques d'Afrique

LES TERRES CUITES

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Reliquaire funéraire Dagomba du nord du Ghana

Poterie ancienne Baoulé

Terre cuite Bura du Niger

Ancienne pierre sculpté Dogon

La première histoire de l'Afrique s'est écrite en terre cuite. C'est en terre que sont modelées les plus anciennes figures retrouvées. Leur grand âge, jusqu'à 3.000 ans pour les plus anciennes (datation par tests de thermoluminescence à l'appui) s'explique d'abord par le manque de matériau disponible. Les métaux ont éveillé la cupidité des fondeurs qui les ont transformés et refondus. Le bois a été la proie des termites. La terre cuite, vu sa valeur minimale, a rarement été réemployée. Elle avait d'autre part l'avantage de pouvoir être façonnée à mains nues, sans outils. Pour la cuisson, on avait depuis des millénaires l'expérience de la poterie utilitaire. Certaines œuvres ont été séchées au soleil, d'autres, cuites dans les cendres d'un foyer ouvert, à 300° C environ, d'autres, enfin, à des températures plus élevées, donnant des parois plus durables. Les artisans qui ont ont utilisé pour leurs figurines modelées la même matière que pour leurs poteries utilitaires : une argile à gros grains. Et certaines statues peuvent atteindre 1,20 mètre, ce qui suppose une excellente maîtrise des techniques de modelage comme de la cuisson en plein air. Comme beaucoup de statues sont creuses, le sculpteur a veillé à maintenir sur toute la pièce une égale épaisseur et a évidé les parties qui auraient pu exploser au feu.