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Venant du Nord, les Gouros, population Mandé, sont arrivés dans cette région au XVIème siècle. Les Gouro sont appelés Lo ou Golo et se nomment eux-mêmes Kwéni. Les Baoulé les nomment Gouro.
Défenses et cornes sont autant de signes de virilité, de puissance. Les représentations d'éléphants symbolisent la force et la puissance dévastatrice:quand un éléphant traverse un village, cultures et constructions sont détruites. L'éléphant n'est pas en Afrique un symbole de bonheur bien au contraire. L'éléphant par exemple au Nigéria est symbole de laideur: c'est sa peau fripée qui lui vaut cette;réputation.
Sur ce type de masque tout est permis y compris les accumulations symboliques qui ôtent parfois tout sens au masque. Il n'y pas non plus de code couleur: l'artisan est libre dans sa création et peut laisser ainsi libre cours à son imagination. La production de ces familles de masques est phénoménale tant dans la quantité que dans la diversité. Ce type de masque n'est pas sacré. Ces masques sont plus que des masques populaires, ils sont les masques de la population.
Les masques Gouro sont généralement en Hévéa sauvage, bois qui nécessite un fumage de la pièce afin d'éviter que le bois ne travaille par la suite. Les masques Gouro sont taillés d'une seule pièce (cornes, défenses et personnages ne sont pas des pièces rajoutées)
Les masques Gu ou Gou sont principalement des masques féminins qui accompagnent les masques Zamble et Zaouli.
Ces masques suivent le masque homme dans les cérémonies.
Ils appartiennent au culte du Yo, et ont pratiquement disparus par manque d'attractivité, leur danse n'étant plus assez impressionante.
De nos jours lorsque l'on fait mention du masque Gu, les hommes haussent les épaules et disent que c'est un masque de la vieille génération de danseurs.
Le masque Zamble est très particulier à l'ethnie Guro. Mi-léopard, mi-antilope, il constitue le trait d'union entre les masques profanes et les masques sacrés.
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